Publié dans Politique

Sénatoriales
 - Le MMM en lice pour Antananarivo

Publié le lundi, 12 octobre 2020


Après la province de Toamasina, le parti Malagasy Miara-Miainga de Hajo Andrianainarivelo participera également aux sénatoriales pour la province d'Antananarivo. Une situation normale et logique pour un parti politique de participer à toutes les élections qui se déroulent dans le pays.
Ainsi, Rakotondrainibe Andrianantenaina Michel, pharmacien, Ravelonjato Bernard Anselme, chercheur-enseignant, ex-député et questeur du CST, Ratovonandrasana Hantanirina Irène, comptable et ex-CT, Ramonjy Mahazakamanana, ingénieur agronome et enfin Randrianarivony Luna Fenohanitra, styliste, sont les candidats du MMM. Ils ont été présentés aux membres et aux grands électeurs issus du parti, hier au sein du quartier général à Ankerana.
Ont assisté à la cérémonie, le président national du parti, Hajo Andrianainarivelo, les députés et les membres du bureau politique ainsi que les maires et conseillers élus sous la couleur du parti dans la province d’Antananarivo, ainsi que d’autres élus indépendants ou membres d’autres partis.
Le président national a profité de l’occasion pour rappeler que le parti a soutenu et soutient toujours le président Andry Rajoelina. En tant que parti, et respectant les règles fondamentales de la démocratie et de la décentralisation effective, le Malagasy Miara-Miainga a décidé de présenter des listes dans les faritany de Toamasina et d’Antananarivo.
Par ailleurs, Hajo Andrianainarivelo a été intransigeant en évoquant le fait que quelques responsables étatiques, désignés et non élus, se permettent de dicter les comportements à adopter aux élus. « Le Président de la République est un homme élu par le peuple, les députés sont des responsables élus, les maires et les conseillers municipaux sont des élus et nous les respectons selon leurs rangs et responsabilité », a-t-il évoqué. Et d’ajouter que « Il n’est pas acceptable et nous n’accepterons jamais les comportements odieux de certains responsables désignés ».

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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